EXPOSITIONS et ACTUALITE

Dernière sculpture : femme cambrée.
Calcaire de Roquetaillade. Nu féminin partiel.
Février 2024. 1200€

Expo Perpignan 2024
« CORPS ET AMES »
Toutes les photos présentées à l’exposition

Chaque image a son histoire humaine, joyeuse, culturelle, religieuse ou dramatique. Ces corps qui transpirent leur âme nous parlent en silence, de si loin, d’Inde ou du Bangladesh essentiellement. Ce n’est pas de tourisme dont on parle ici, ni de curiosités. Les sculptures qui sont présentées en même temps matérialisent des émotions, des vécus qui viennent compléter ces photographies où chacun pourra rencontrer une belle-âme, un « autre » ou « soi-même » peut-être.

Aperçu du vernissage de l’exposition le 18 janvier 2024 dans la chapelle du Tiers-Ordre à Perpignan.

PHOTOS PRESENTEES A L’EXPO

Pêcheur de Ramnagar ateint d’une maladie qui lui provoque des boules de graisses.

Sadhu sur les ghats de Varanasi.

Le coiffeur de Ramnagar.

Femme priant dans le Gange pour la fête de Chhath Puja.

Deux photos, deux moments de la vie de cette jeune fille. Le jour de son mariage et deux ans après.

Un hijra, transexuel, sur les quais de la gare d’Howrah/Calcutta.

Trois femmes regardant un spectacle à Ramnagar.

Homme faisant son bain rituel dans le Gange à Bénarès.

Ouvrier déchargeant du sable au Bangladesh.

Enfants jouant au criquet. Bangladesh.

Enfant de la gare de Patna.

Femme bouddhiste priant dans le temple de Leh au Ladack.

Sadhu sur les ghats de Bénarès au retour de la Khumba Mela d’Allahabad.

Pauvre sur les ghats de Bénarès.

Bouddhiste taillant un mantra sur de la pierre au Sikkim.

Pêcheur racommodant son filet sur le Gange à Ramnagar.

Deux hommes à la fenêtre à Calcutta.

Nagas babas, sadhus vivant nus et recouverts de cendres sur un ghat de Bénarès.

Femme et son enfant descendant les ghats à Varanasi.

Vieille femme devant sa maison à Ramnagar.

Un ghat au bord de l’Hoogly à Calcutta.

Femmes de Ramnagar regardant l’arrivée du marié et de sa famille.

Femmes à Ramnagar priant pour le festival de Chhath Puja.

Femmes musulmanes descendant au Gange et passant devant une affiche de l’artiste français street-art Hopare.

Festival à Lolark Kund à Varanasi où les femmes changent de saris et laissent les anciens sur place.

Retour d’école en passant sous les bambous à Ramnagar.

Lolark Kund festival à Varanasi.

Jeunes musulmans à Delhi.

Fils se mettant de côté lors de la crémation de son père au Manikarnika à Bénarès.

Jeune garçon lavant les buffles dans le Gange.

Portrait d’une vieille femme à Ramnagar.

Femme priant le soir devant le temple de Durga à Ramnagar.

Vieilles femmes dans le nord du Bangladesh.

Enfants du Bangladesh.

Veuve habillée d’un sari blanc priant au bord du Gange.

Femme et son enfant au Bangladesh.

Deux crémations sur les bords du Gange à Ramnagar.

Enfant de Ramnagar tournant le dos au Gange et à Bénarès.

SDF longeant les bords des rails à la gare de Calcutta.

Femme handicapée fariquant des tapis dans une association au Bangladesh.

Femme devant un feu le matin tôt pour la fête de Chhath Puja.

Femmes priant dans le Gange à Ramnagar pour Chhath Puja.

Une lampe à huile flottant sur le Gange le matin à Bénarès.

Un homme fait sa prière dans le Gange par le bain rituel à Bénarès.

Patrick Rancoule partage sa vie entre la Cerdagne et l’Inde depuis presque vingt ans. À la recherche du sens de l’existence, il décide de rejoindre les Missionnaires de la Charité à Calcutta en 2004 pour les aider dans leurs actions. Il se retrouve brutalement au cœur du quotidien des plus démunis. Il décide d’immortaliser ces instants de vie pour témoigner, mais surtout pour leur rendre un hommage vibrant. Ces êtres malmenés par le destin le touchent. Il y voit toute la noblesse de ces luttes héroïques de chaque instant : boire, manger, survivre pour ne pas sombrer. Il perçoit dans ces visages, dans ces regards, tout le drame de l’arbitraire, de l’injuste pouvant mener au délabrement des corps et au désarroi des âmes.
Le photographe trouve de la beauté en toute chose et c’est une chance. Ces modèles, privés de leurs droits fondamentaux, bousculés par la vie, retrouvent une place digne de premier plan, faite de grâce, de sourires, et d’harmonie. Il gomme, par le prisme de son objectif, les inégalités durement subies et rétablit durablement l’intégrité de ces corps et âmes trop souvent mis à mal.
Cette exposition de photographie et de sculpture, parle de la condition humaine et de spiritualité. Le travail de la pierre est un vieux rêve de Patrick Rancoule. Il se forme à cette pratique dans son pays de prédilection, l’Inde, et aime particulièrement laisser émerger les corps « habitant » les roches qu’il façonne de son ciseau.
Texte présenté par la Mairie de Perpignan à l’occasion de l’exposition.